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Quelques averses orageuses mais la sécheresse persiste.
Après à nouveau une petite poussée du mercure à plus de 30° hier après-midi, celui-ci a retrouvé des valeurs plus conformes à la saison aujourd'hui avec 25,7° enregistrés à la station des bords de l'Ain. Avec le passage de quelques averses à caractère parfois orageux le long de cette journée dominicale. Mais hélas, comme prévu, il n'est pas vraiment tombé grand chose. Tout au plus en ce début de soirée, 4 mm ont été récoltés dans notre pluviomètre. Juste de quoi rafraîchir l'atmosphère car nos sondes enterrées n'ont pas bougé d'un iota. Les sols sont désormais aussi secs à 15 cm de profondeur qu'à 35 cm et le cumul du mois n'excède toujours pas les 10 mm. Et l'évapotranspiration* continue à s'accentuer. Ainsi, il faudrait des pluies notables de l'ordre de50 mm pour avoir un effet sur les sols. Et cela n'en prend pas le chemin. Les jours à venir n'apporteront hélas pas beaucoup de millimètre supplémentaires. Plus les jours passent et plus ici sur les rives de l'Ain on s'achemine vers l'un des étés les plus secs depuis ces 15 dernières années, date à laquelle la station a été automatisée ( ci-joint le ciel de cet après-midi).
 L'évapotranspiration (ET) exprimée en mm est la quantité d'eau qui est transmise du sol et des plantes à l'atmosphère à la fois par évaporation et par transpiration. Ce paramètre est important pour les personnes qui surveillent la croissance des plantes et l'utilisation de l’eau associée. L'évapotranspiration ne représente qu'une faible partie du cycle global de l'eau (cette eau évaporée représente 0,04 % de l'eau de l'hydrosphère) mais c'est elle qui assure le transfert d'eau du sol et de la végétation vers l'atmosphère. Si l'atmosphère est un réservoir d'eau minuscule au regard des océans, sa grande mobilité et ses échanges permanents avec les réservoirs océanique et terrestre, lui confèrent un rôle fondamental dans le cycle de l'eau. |